vendredi 6 janvier 2012

Le petit déjeuner

La seule consigne étant de réaliser une scène de petit déjeuner en noir et blanc, j'ai pu partir sur ce que je voulais, à savoir un petit déjeuner chez des nomades mongols.
J'ai donc fait en sorte de faire une scène la plus fidèle possible, avec de nombreuses refs autant sur les coutumes que sur ce qu'ils mangent au petit déjeuner. J'y suis allée un peu fort, l'échéance avant la date de rendu ne permettait pas de faire un truc trop détaillé, et j'ai donc dû finir en vitesse sans trop rentrer dans les détails sur les textures. Toutefois, ça fait un bail que je me suis promis de raconter constamment quelque chose dans toutes mes images, et j'ai réussi à tenir ça (même si j'ai bien galéré pour trouver !). Au détour d'un site, en cherchant des refs je tombe en effet sur une info, comme quoi la société de consommation commence à arriver dans les steppes de Mongolie, et les nomades, n'ayant pas notre habitude des déchets, ne savent pas qu'il ne faut pas les jeter par terre parce qu'ils y seront encore dans 10 ans et plus.
J'ai donc eu l'idée de faire une opposition entre la culture mongole, le côté ancestral, tout ça, et "les déchets qui ont passé le pas de la porte". Bon, comme c'est une idée que j'ai eue vite fait, impossible de caler d'autres signifiants ni de réellement réfléchir au cadrage, donc c'est tout à fait bancal, mais bon... mieux que rien, et je trouve que ça rend plutôt bien, malgré le manque flagrant de qualité sur les textures pas terminées.


Le choix du cadrage a été rapidement fixé grâce à mes lectures sur la culture mongole. Le poêle (au premier plan en bas à droite, je l'eût bien voulu plus reconnaissable), est en quelque sorte le coeur de la yourte. Le feu est sacré chez les mongols, et quand ils mangent en famille, ils se placent précisément en fonction de leur âge, autour du poêle (les plus jeunes devant la porte, les plus âgés de l'autre côté). Une yourte est soutenue par ses deux poteaux, au milieu, de chaque côté du poêle.
Je voulais donc qu'on voit cette image comme l'intrusion de "quelqu'un" qui n'est pas le bienvenu et vient tout bouleverser.